Découvrez le parcours et le projet de Philippe Planard (Li. 179), candidat déclaré à la Vice-Présidence Formation/Industrie.
MON PARCOURS
Après l’Ensam, le DEA, et une thèse consacrée à la robotisation des unités de production, je passe quatre années dans l’industrie comme responsable de bureau d’étude et Directeur Technique d’une PME en transmission mécanique.
Puis pour retrouver une diversité technologique large retour à P3 dans le Laboratoire de Production Mécanique Automatisée.
J’ai ensuite la responsabilité du service prototype de l’école que je dois quitter à la suite d’un grave problème de santé dans la famille. Je prends un poste de responsable projets transversaux dans le cadre de la SERAM qui devient ARTS.
Puis reprise de la Direction du Centre de Conception et de Développement de Prototypes (2CRP) qui intègre un suivi des Start-up de l’École.
Je suis actuellement ingénieur missionné par l’Ensam auprès du Cea au sein de FactoryLab pour élaborer les plans de formation de l’industrie 4.0 : un point de vue stratégique pour anticiper les besoins en formation de l’usine du Futur .
Pendant mon parcours professionnel au sein de l’Ensam sous l’étiquette du groupe « Arts et Métiers », je me suis engagé pour la défense de l’enseignement technologique tout d’abord avec la mise en place pour le compte du ministère de la Charte pour l’Accompagnement en Sciences et Technologie à l’Ecole Primaire origine de l’association « Du Fer au Savoir » (aujourd’hui Fondation) dont les membres fondateur ont été l’UE, la Soce, l’Ensam, la Seram et la Fondation. Des actions telles que « colloque » « défi technologique collège »,
« Projets de Fin d’Etudes » sont organisées sur cette même thématique. Les projets communs entre le 2CRP et la Fondation Handitécam marquent une volonté supplémentaire de contribuer à la cohésion du groupe « Arts et Métiers.
MA CONTRIBUTION AUX ARTS ET MÉTIERS
Mon implication dans la communauté « Arts et Métiers » est très marquée par la défense de l’enseignement technique et technologique qui fait partie de notre ADN.
Après avoir animé les réunions festives du groupe de l’Aisne, je rejoins le groupe d’Asnières aujourd’hui Boucle Nord 92 dont je deviens Président. C’est dans ce groupe sous l’impulsion de jeunes Gadz’Arts (Gasole) que je contacte les écoles primaires pour initier les plus jeunes à la technologie. Puis ce sont les infos lycées et les actions en direction des collèges et lycées sous le label « Arts et Métiers » soutenues par la Fondation. Elles s’inscrivent à Liancourt pendant plus de dix ans dans le cadre « du Fer au Savoir » et trouvent écho à P3 dans le cadre de Projets de Fin d’Etudes.
Avec la volonté de réunir autour du label « Arts et Métiers » les acteurs importants de la formation technologique, j’ai travaillé comme membre fondateur à la création d’INNOVALO : association qui regroupe les plateformes technologiques labellisées par le Ministère de l’EN. Je représente la Fondation aux concours de reporter des métiers de l’industrie et nous travaillons, dans le 91, avec « Fipes » à une meilleure structuration et la valorisation de la filière usinage qui manque de candidats comme la plus part de nos filières techniques.
Toutes ces actions, je les ai menées avec la conviction que le Gadz’Arts doit rester, en France, le meilleur cru réunissant Valeurs Humaines et Culture Technologique.
Après un parcours en industrie et à l’école, proche des enjeux réciproques en formation/industrie, j’ai souhaité faire bénéficier au groupe Arts et Métiers de mon expérience fortement transversale en me présentant à la vice présidence Formation/Industrie de la Société des Anciens Elèves de L’Ensam . J’y consacrerai le temps nécessaire en sollicitant de la disponibilité auprès de l’école. Libre, intègre, imprégné des valeurs de partage du Gadz’Arts, j’aborderai cette mission au service de la soce, pour l’ecole et ses élèves avec la ferme volonté de rompre avec les querelles souvent portées par des tentations d’ingérence réciproques.
MON PROJET POUR LA FORMATION / INDUSTRIE
Depuis 1979, nos PG ont réussi à préserver la spécificité de leur vie étudiante. Leur formation a fortement évoluée et c’est heureux. Elle s’est, malheureusement, écartée d’un modèle technologique transversale et de la relation au concret matériel qui ont forgé l’identité historique du Gadz’Arts. L’école est maintenant comme les autres très marquée par une formation par la Recherche. La fin des Gadz’Arts à sa tête a rompu l’équilibre entre : métiers, industrie, recherche, innovation. En même temps, l’obligation de réindustrialiser notre pays se heurte à la criticité avérée dans le recrutement de compétences et de savoir-faire technologiques L’ouverture affichée du nouveau Directeur Général marque une volonté de restaurer cette cohérence. L’expérimentation du cursus par l’innovation et l’entreprenariat en témoigne.
Dans ces contextes, Il nous faudra améliorer la visibilité de l’école et réaffirmer son identité pour attirer les meilleurs talents. Améliorer la pertinence de notre réseau en rendant chacun acteur de l’action formation/industrie. Rester force de proposition, malgré une présence fortement réduite au conseil d’administration de l’école.
Mes propositions
Pour la formation du Gadz’Arts
Accompagnement du parcours des élèves : favoriser l’accès aux stages et à l’emploi. Favoriser le relationnel de sponsoring et de mécénat de l’union des élèves en faveur des forums, de l’entreprenariat, de la promotion de l’école et de son diplôme, ainsi que nos rencontres festives.
Contribution au développement du cursus par l’entreprenariat et l’innovation complété par des Strat-Up. Création d’un espace/projet d’expérimentation pédagogique abrité par une entité Arts et Métiers qui associe nos élèves, des anciens, des pédagogues, des industriels. Une initiative, qui pourrait ouvrir la voie à une transmission simultanée de valeurs humaines et de technologique, à la base de l’ADN du Gadz’Arts
Pour la filière de formation technologique
Par son histoire et par l’étendue de son réseau, j’ai la conviction que notre société d’anciens élèves bénéficie d’une position stratégique pour contribuer à une meilleure cohérence entre l’industrie et le modèle de formation technologique français. Nous devons mener la réflexion et agir pour restaurer, du primaire à la prépa, un écosystème, préparatoire à notre école, qui sculptera les passions de nos futurs Gadz’Arts. Commençons déjà par être des facilitateurs de rencontre formation/industrie pour permettre à nos jeunes de découvrir, comme en Allemagne, les carrières techniques depuis leur plus jeune âge.
Pour la formation continue et intergénérationnelle
L’évolution rapide des technologies nous conduira à être plus présents en formation continue. Mais je pense qu’il y a, déjà, une place intéressante dans notre communauté pour une formation intergénérationnelle basée sur la rencontre.
Sur la méthode
A l’écoute de l’ensemble de nos représentants et partenaires, je proposerai des actions et leur feuille de route pour approbation par notre communauté. Ce sont des projets d’innovation dont un bilan est fait à chaque étape pour affiner les objectifs, valider les attentes et éviter les dérives financières. Des principes de cofinancement seront souhaitables.
En conclusion,
J’espère avoir réussi à exprimer mon attachement aux valeurs humaines que nous partageons. Le Gadz’Arts, celui qui sait donner envie de partager pour construire, a contribué au cours du temps à faire de l’entreprise un lieu de vie et de passions. Ses qualités humaines essentielles pour l’entreprise se sont affirmées, à l’Ensam, grâce à sa formation technologique, à la spécificité de la vie à l’école et à la proximité des anciens.
Mon souhait est que mon engagement à la vice-présidence formation/industrie, permette avant tout à nos jeunes de pérenniser et de développer ces valeurs, essentielles pour notre industrie, qui leurs serviront tout au long de leur parcours professionnel et plus généralement de leur vie.
Fraternellement,
Philippe Planard (Li. 179)