Découvrez la mise à jour du lundi 20 novembre de Jean-Marie Vigroux (Bo. 174), candidat déclaré à la Présidence de la Soce.
Les mutations du monde dans lequel nous vivons sont de plus en plus rapides. L’ENSAM doit être à l’avant-garde des évolutions technologiques et la Soce à ses côtés pour que le Gadzarts soit l’ingénieur de référence pour l’industrie du futur.
Notre Ecole change et c’est bien. Elle est soumise à une concurrence de plus en plus forte, dans l’hexagone et à l’extérieur de nos frontières, et son seul salut est dans ce changement.
Chacun de nous peut et doit lui apporter son soutien.
La Direction Générale de l’ENSAM nous le demande. Nous devons pour cela partager notre vision et construire ensemble une ambition commune pour le Gadzarts de demain. Les équipes du FIAM (Futur de l’Ingénieur Arts et Métiers) que je solliciterai dès ma prise de fonction, nous y aideront.
Les attentes envers l’ENSAM
Nous voulons tous que la formation que nous avons en commun soit appréciée, reconnue et valorisée tout au long de notre parcours professionnel.
Nous voulons que l’ENSAM figure au plus haut dans les classements, que l’employabilité du Gadzarts soit forte quel que soit l’environnement économique, et que ses qualités managériales alliées à sa connaissance du terrain le positionnent naturellement en leader de l’industrie du futur.
Dans le même temps, l’association des Ingénieurs et scientifiques de France (IESF) dont nous sommes très proches, regroupe en 2017 près d’un million d’ingénieurs. Nous devons prendre en compte que les ingénieurs sont aujourd’hui deux fois plus nombreux dans notre pays qu’il y a 20 ans.
Pour garder et renforcer sa place de fer de lance dans la formation technologique, l’ENSAM doit donc :
La Commission des Titres d’Ingénieur (CTI) qui accrédite l’Ecole à délivrer le titre d’ingénieur, n’a jamais cessé de reconnaitre la qualité et la notoriété de notre formation. Elle incite l’Ecole à se rapprocher au plus près des entreprises en y plaçant ses étudiants en stage, en valorisant auprès d’elles sa recherche, et en anticipant avec elles leurs futurs besoins.
C’est sur ces points que la Soce a un rôle à jouer. L’ENSAM par la voix de ses dirigeants, que mon équipe et moi-même avons rencontrés, et avec qui nos représentants travaillent déjà, nous y invite.
Les défis à relever par la Soce pour jouer pleinement son rôle auprès de l’ENSAM
Premier défi : nous convaincre de la nécessité pour l’enseignement d’évoluer.
Internet rend la connaissance beaucoup plus facilement accessible à tous. Reste à assimiler celle dont nous avons besoin, et à apprendre à l’utiliser. Ceci requiert le développement de compétences ou de capacités particulières chez l’ingénieur qui doit non seulement suivre l’évolution des technologies, mais également imaginer et mettre sur le marché celles de demain.
L’ENSAM s’est attelée à cette tâche en adaptant son enseignement à cette nouvelle donne. Les campus ont des colorations, les cursus sont profilés selon les projets professionnels des étudiants, et ces projets sont précisés individuellement avec le concours d’anciens élèves qui apportent en témoignage leurs vécus en entreprise tout en participant à des initiatives associant enseignement et industrie.
Ces changements sont nécessaires, tout comme le sont la vigilance à porter sur l’homogénéité de la qualité du diplôme et la réflexion à conduire sur la profondeur de nos valeurs et l’adaptation de leurs modalités de transmission dans ce nouveau contexte.
Deuxième défi : renforcer avec l’ENSAM une relation basée sur le dialogue, la confiance et la volonté de coopérer.
Cette volonté s’entend vis-à-vis de l’Ecole et vis-à-vis des élèves.
Elle suppose de la part de chacun des membres du Bureau de la Soce et de nos représentants en charge de la relation avec les campus sur ces aspects, les CAREs et les DSC, une écoute attentive et une compréhension des contraintes et des attentes de nos interlocuteurs. Les candidats à nos élections, parents de Gadzarts, sont bien placés pour cela.
Elle suppose également une connaissance de la recherche et de l’entrepreneuriat, en particulier avec les ETI que nous cherchons à développer dans notre pays. Chacun à sa place, respecté par l’autre : l’ENSAM avec le CREDA et AM VALOR, les élèves avec le forum et les stages, la Soce avec le FIAM, le CLENAM ou le REXAM.
Elle suppose enfin de réunir au sein du bureau de la Soce un ensemble de personnalités travaillant bien en équipe et proches de l’ENSAM et de ses élèves.
Troisième défi : proposer aux Gadzarts un accompagnement dans leur vie professionnelle en bonne intelligence avec l’ENSAM.
La formation initiale donne au Gadzarts les capacités attendues de lui à son entrée dans la vie professionnelle.
Ces capacités auront vocation à s’enrichir par l’acquisition de nouvelles compétences requises pour progresser dans sa carrière.
Certaines compétences seront du domaine de l’ENSAM (nouvelles technologies, nouveaux procédés), d’autres de la Soce (développement personnel), d’autres de partenaires extérieurs (management, finance d’entreprise).
La Soce, en lien avec l’Ecole, doit provoquer des points de rencontre pour permettre aux Gadzarts d’échanger avec leurs pairs, les inciter à prendre plus de responsabilités au sein de leurs entreprises et leur proposer des compléments de formation qui les aideront à prendre plus pleinement possession de leurs nouvelles fonctions.
Toutes les associations d’anciens élèves (les Alumni) mettent au point de tels parcours avec l’établissement dont elles sont issues.
Nous devons faire de même : le positionnement des Gadzarts au plus haut niveau dans les entreprises, internationale, ETI/PME ou start-ups, est un critère pris en compte dans certains classements des établissements supérieurs et un facteur d’attractivité pour les jeunes que nous cherchons à recruter.
Quatrième défi : offrir une place aux autres formations qui porteront la marque Arts et Métiers.
Vouloir que l’ENSAM figure en bonne position dans les classements des établissements d’enseignement supérieur va de pair avec son ouverture. Ouverture à la recherche dont la qualité est appréciée par le nombre et l’impact des publications, la reconnaissance des enseignants et la qualité des doctorants. Ouverture à l’industrie en répondant à ses différents besoins, en proposant à chaque fois des diplômés excellents dans leur domaine. Ouverture au monde en attirant à l’ENSAM les meilleurs étudiants d’universités étrangères et en accroissant notre présence et notre notoriété à l’international.
Du passé, nous savons que le positionnement à haut niveau de l’ENSAM dans les classements nécessite l’alignement des volontés et des énergies. Nous devons nous retrouver avec la direction générale, le corps professoral et les étudiants de l’ENSAM dans un projet commun, ambitieux et porteur d’avenir.
Les représentations croisées dans nos instances de gouvernance respectives doivent nous y aider.
Alors si tu te retrouves dans ces objectifs, apporte-moi ton vote le 9 décembre prochain, et constitue autour de moi le Bureau qui permettra à notre Soce de resserrer avec confiance nos liens avec l’ENSAM et ses élèves.
À nous de « Construire ensemble la Société de demain ».
Pour nous rencontrer sur les réseaux sociaux :
N’hésite pas à les consulter régulièrement et à me contacter pour échanger sur ma candidature ou tout autre sujet lié à notre Communauté.
Fraternellement.
J M VIGROUX
jean-marie.vigroux@gadz.org
+33 6 07 86 61 31