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L’innovation par la rupture est une composante essentielle de la compétitivité économique internationale et doit être stimulée.
Les changements bénéfiques engendrés au cours de l’histoire par les innovations technologiques ont rythmé l’évolution de la condition humaine, parfois au prix d’évolutions déstabilisantes pour les hommes comme pour les marchés.
Comment faire de l’innovation par la rupture une dynamique de progrès économique et social ?
Comme pour le cycle consacré au développement durable en 2007, le troisième atelier du cycle consacré à l'innovation, est destiné à évaluer les conditions du succès dans des entreprises ayant réalisé un parcours exceptionnel en s'appuyant sur la mise en place d'une stratégie de recherche et d'innovation par la rupture.
Nous sommes tous conscients du fait que la compétitivité de l'Europe, et plus particulièrement sa capacité à créer une activité économique non délocalisable, est une course de vitesse qui passe par notre capacité à inventer des biens et services nouveaux avant les autres.
Dans les pays anglo-saxons, le foisonnement des créateurs d'entreprise (aidés par les BA) permet l'émergence régulière de futurs leaders mondiaux de produits et services nouveaux.
En Finlande le pouvoir politique a placé l'innovation à un très haut niveau dans l'action publique; ce pays caracole en tête des pays européens dans le domaine de l'innovation.
Pour sa part, la France à mis en place un certain nombre de dispositifs visant à promouvoir l'innovation. Cependant, l'efficacité de ces mesures se limite trop souvent - utile mais pas suffisant - à accompagner financièrement les processus d'amélioration continue de la qualité/productivité dans les grandes entreprises, sans inciter à développer l'innovation de rupture (même si ce concept est flou), seule capable de booster notre économie.
Bien que la France soit un vivier d'esprits innovants, l'innovation est malheureusement souvent mal vécue car elle est associée à la notion de risque et elle "dérange".
Laetitia Maudet
