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C'est à cette question, souvent synonyme d'inquiétudes pour une partie de la population, que répondra Patrick Charton, spécialiste de la maîtrise des risques à l'Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). Il présentera en particulier la solution du stockage profond des déchets de haute activité (HA) et moyenne activité à vie longue (MA-VL) dont l'Andra a été chargée par la loi de 2006. À quelques semaines de la remise du rapport de l'Agence au gouvernement pour lui proposer officiellement les zones d'implantation possibles de ce stockage, Patrick Charton détaillera les aspects géologiques, technologiques et sociétaux sur lesquels l'Andra travaille depuis de nombreuses années pour permettre de confiner durablement ces déchets sensibles à partir de 2025. Ce principe de confinement spectaculaire repose sur l'existence de zones géographiques où la couche argileuse bénéficie de propriétés particulièrement remarquables qui permettent de retarder et limiter la dispersion des substances radioactives. Un chantier hors du commun à tous points de vue, puisque la loi impose que ce processus de stockage soit réversible pendant au moins cent ans pour laisser aux générations futures le choix de le modifier ! Les installations souterraines seront situées à 500 mètres de profondeur avec des zones d'entreposage modulaires permettant une construction progressive et la séparation des déchets selon leurs caractéristiques. 5 000 alvéoles de stockage sont prévues pour les déchets HA et une quarantaine pour les déchets MA-VL dans un premier temps.
Isabelle Bernard (01 40 69 27 44)
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