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Depuis les années 1950, la gestion des déchets radioactifs fait l’objet de nombreuses réflexions.
En 1991, l’Andra s’est vu confier l’étude de la faisabilité d’un stockage profond pour les déchets les plus radioactifs. Dans un premier temps, seuls les experts sont mobilisés sur la question. C’est la prise en main du sujet par le Parlement avec la loi de 1991 qui marque sa véritable entrée dans la sphère publique, et qui consacre l’association permanente de la société aux prises de décisions. Après une phase de recherches scientifiques (1991 - 2005) et une période de conception des premières esquisses de Cigéo (2006 - 2012) en vue du débat public, le projet entre aujourd’hui dans sa phase de préparation industrielle dans le but d’engager en 2015 le long processus d’évaluation de la demande d’autorisation de création. Cette histoire déjà longue nous rappelle qu’à la lumière des enjeux de Cigéo, la France a pris le soin de se donner le temps nécessaire à l’élaboration de ce projet si singulier
Pour répondre à toutes vos interrogations, nous avons demandé à Alain HARMAN, Directeur du projet Cigéo à l’ANDRA de nous présenter ce qui se cache derrière ce projet :
un projet unique, les objectifs du projet français et le panorama des projets internationaux,
la logique de déroulement du projet, les grandes échéances à venir, le débat public en cours, le montage industriel en phase études,
les choix techniques au lancement de l’avant-projet début octobre,
les matériels et travaux à réaliser.
Elisabeth Peyrot
mondam@arts-et-metiers.asso.fr
Tél 01.40.69.27.41
