Récapitulatif de la manifestation
ASTRID :
GP12 Nucléaire - Club Energie - PétrochimieDate de manifestation : 8 December 2014 18:30 |
Inscription à partir du 01/10/2014 |
Adresse : Maison des Arts & Métiers 9 bis, avenue d'Iéna - 75116 PARIS |
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Lancé dans les années 2000 sur proposition des États-Unis, le Forum international génération IV s’est fixé pour but de promouvoir le nucléaire du futur en préconisant le développement de six concepts de machines. Le cahier des charges du nucléaire du futur fixé était d’assurer l’indépendance énergétique et la sécurité d’approvisionnement, améliorer les standards de sûreté, optimiser durablement la gestion des matières et minimiser la production des déchets, le tout, sans émettre de gaz à effet de serre. Fortement impliquée dans cette initiative, la France a décidé de porter ses efforts sur deux d’entre eux : • les réacteurs à neutrons rapides refroidis au sodium (filière de référence), • les réacteurs à neutrons rapides refroidis au gaz (option à plus long terme), Depuis 2010, le CEA est maître d’ouvrage d’ASTRID, un projet de démonstrateur technologique de réacteur à neutrons rapides refroidis au sodium. La phase actuelle dite « d’avant-projet sommaire » est prévue jusqu’à fin 2015. Elle sera suivie, de 2016 à 2019, d’une étape « d’avant-projet détaillé ». Le CEA a bénéficié pour cette phase d’étude, qui a débuté en 2010 et s’achèvera en 2019, d’une aide de 650 millions d’euros du programme d’investissements d’avenir sur l’enveloppe de 1 milliard d’euros allouée au nucléaire du futur. Ce démonstrateur technologique industriel de 600 MWe n’en est pour l’instant qu’à l’état d’avant-projet sommaire. Les options de conception d’ASTRID, reposant sur l’expérience acquise dans le passé, prévoient de fortes améliorations pour positionner ce réacteur au niveau attendu de la quatrième génération et surtout extrapolable à une filière de réacteurs de production d’électricité, grâce à des progrès sur l’opérabilité du réacteur. Il faut savoir que la France a acquis, à travers l’expérience de Phénix et de Superphénix, une très bonne connaissance de ces technologies, et que ses compétences sont reconnues mondialement. Avec ASTRID, l’objectif est de poursuivre les innovations, notamment sur le plan de la sûreté car le démonstrateur technologique devra rompre, sur ce point, avec ses prédécesseurs. Lancé en 2010 après 4 années d’activité intense sur la R&D, le projet ASTRID mobilise plus de 500 personnes pour moitié au CEA et pour moitié chez 11 partenaires industriels qui se sont engagés techniquement et financièrement par le biais d’accords de collaboration. Un partenariat signé récemment avec le Japon à l’Elysée est venu compléter le dispositif. Où en est-on aujourd’hui ???? C’est pour cela que nous avons demandé à Pierre Le Coz Chef du projet ASTRID au CEA de venir nous faire un état d’avancement du projet et des retombées possibles pour les acteurs de l’industrie. E Martin Pdt GP Nucléaire Mlle Elisabeth Peyrot mondam@arts-et-metiers.asso.fr |