Accueil > L'Association > Bernard Million-Rousseau (Cl. 170) candidat à la Trésorerie de la Soce

Bernard Million-Rousseau (Cl. 170) candidat à la Trésorerie de la Soce

08.11.2017

Découvrez le parcours et le projet de Bernard Million-Rousseau (Cl. 170), candidat déclaré à la Trésorerie de la Soce.

MON PARCOURS
1974-1975 : Loughborough University of Technology, Angleterre à Master of Technology
1975-1977 : enseignant au titre de la coopération à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tunis (ENIT)
1977-2015 :  PSA Peugeot Citroën
1977-2000 : postes à responsabilité en production en usine de fonderie, industrialisation forge-fonderie, fiabilité des moyens industriels mécanique et carrosserie, qualité en conception, investissements et ressources à la direction des organes mécaniques
2000-2003 : directeur gestion et recrutement des cadres PSA
2003-2005 : directeur des achats d’investissement PSA
2005-2008 : pilotage du changement à la direction plateformes, technique et achat, dont Lean en conception + Lean en production
2008-2011 : executive vice president de la JV PSA-Toyota à Kolin, République Tchèque, (production des 106/107, C1 et Aygo)
2011-2012 : manufacturing vice president projet Inde de PSA
2012-2014 : directeur général de la Plateforme de la Filière Automobile (PFA)
01/04/2015 : accède à la retraite 


AUTRES
Depuis 2012 : est membre de la Société des Ingénieurs de l’Automobile (SIA) et vice-président de 2012 à 2014.
Depuis 12/2015 : est membre du CA de l’Institut Supérieur de l’Automobile et des transports (ISAT), Nevers, en tant que personnalité qualifiée. L’ISAT, composante de l’Université de Bourgogne Franche-Comté est membre de la COMUE qu’a rejoint l’ENSAM en lien avec le campus de Cluny.

Marié à Christiane, professeur de mathématiques en retraite, 3 enfants (deux fils ingénieurs EFFREI, IFMA, une fille docteur-ingénieur ENSAIA-Université de Strasbourg en biologie).


CONTRIBUTIONS AUX ARTS ET MÉTIERS
Septembre 1977 : entre dans la vie active, adhère à la SOCE et au groupe de Moulins-Vichy dans l’Allier.
2000/2003 :
* devient le suppléant de Roland Vardanega au CA de l’Ecole et à ce titre participe à plusieurs CA.
* intègre au sein de son équipe de gestion cadres PSA, notre camarade Denis Igert, à mi-temps (démarche exceptionnelle à l’époque) lui permettant sur le 2è mi-temps de mener à bien la mission SOCE sur les Traditions.
Printemps 2011 : contact avec Roland Vardanega sur l’éventualité d’apporter sa compétence et du temps à la SOCE lors de son accession à la retraite.
Fin 2014 : nouvelle sollicitation de la SOCE (Président Jacques Paccard, VP Gestion Finances Gilbert Lacour).
Février 2015 : début des séances de travail avec Gilbert Lacour pour se former au domaine.
Juin 2015 : assure l’intérim.
Octobre 2015 : devient membre du Comité et VP Gestion Finances.
Pendant toute sa carrière, veille à répondre aux nombreuses sollicitations de la régie publicitaire du Magazine pour l’orienter sur les décideurs PSA susceptibles d’apporter des annonces publicitaires.

 

MON PROJET POUR LA TRÉSORERIE
Chères et Chers Camarades,

En cette période difficile pour notre communauté, ma motivation reste intacte. Pourquoi ?

Au cours de ma carrière professionnelle ou de mes engagements dans la cité, j’ai fait mon possible pour être au service et ne jamais abandonner une mission au milieu du gué. Je m’étais déclaré disposé à assurer ma mission de Vice-président Gestion Finances pour 3 ans si toutefois le Comité me renouvelait sa confiance. Depuis l’été 2015, prenant le relais de Gilbert Lacour et découvrant les nombreux dossiers traités, conscient du rôle essentiel de la fonction, je n’ai ménagé ni mon temps ni mon énergie. Des dossiers prenants mais passionnants.

Un budget annuel d’environ 3,4 M€, la rénovation de la résidence de Paris de plus de 30 M€ pour lequel il a fallu trouver et concrétiser les financements, long périple puisque sa réalisation ne se terminera qu’à l’été 2018, l’acquisition d’un local pour le groupe de Lyon d’une enveloppe de 900 k€, l’évolution des SI et la fusion des bases de données représentant 400 k€ en annuel, la gestion du fonds commun de placement A&M qui concerne 35 M€ d’avoir de provenances diverses, ces activités et bien d’autres encore ne peuvent se réaliser que dans un climat de confiance et un travail d’équipe partagés. Avec le président, avec les membres impliqués du bureau mais aussi avec les bénévoles, élus ou simples acteurs, richesse de notre communauté, qu’ils œuvrent à Iéna ou dans les régions, sans oublier l’équipe des permanents de Iéna. Tous ceux et celles avec qui j’œuvre depuis plus de 2 ans, très nombreux, sont là pour attester de mon implication et mon engagement. Deux exemples qui parlent d’eux-mêmes : la recherche et la concrétisation de sponsors pour le congrès de Grenoble ou pour l’opération de Street-art dans la Nouvelle Maison de la résidence de Paris qui a vu défiler 40.000 visiteurs : du jamais vu dans l’histoire de la Cité Internationale.

Mais une chose est incontournable à mes yeux, portée par mon éthique : un membre du bureau se doit d’être un soutien sans faille à son président. Je l’ai été sans faillir avec Jacques Paccard et avec Marc Rumeau, régulièrement élus. Depuis quelques mois, je m’efforce de faire de mon mieux pour que les dossiers dont j’ai la charge avancent correctement pour le bénéfice de la communauté. Mais un soutien sans faille doit aller de pair avec un dialogue critique et constructif ce que j’estime m’appliquer à faire. Si demain vous m’accordez votre confiance, je me comporterai de même avec le président élu.

Tout ceci implique une compétence de représentativité de la SOCE et de la communauté en général qu’il faut savoir assurer en toutes circonstances avec sérieux. Je pense le démontrer en permanence même au cours de l’épisode particulier que nous traversons : tout en restant légaliste je me fais un point d’honneur à préserver l’image de notre communauté et de ses institutions auprès de nos interlocuteurs extérieurs comme auprès des équipes de permanents de Iéna.

J’ai parfaitement conscience que la question du budget de la SOCE fait l’objet de nombreux débats : quand on le compare à celui des années 2000 ne vivons-nous pas au-dessus de nos moyens ? Certains projets méritaient-ils d’être lancés ? Certains autres ne doivent-ils pas être arrêtés ? Etc. Tout débat est porteur de progrès, je le prends comme tel. Je rassure le plus grand nombre de nos Camarades : chaque activité nouvelle au sein de la communauté, chaque projet nouveau a fait l’objet d’une décision formelle. Et chacun a induit des coûts en personnel, en prestations ou en matériels. Avons-nous traité certains dossiers avec trop de bienveillance ? Je ne le pense pas. Avons-nous alors, manqué d’exigence ? C’est fort probable sur certains sujets. S’en rendre compte est déjà partie de la solution. Et je ne doute pas que nous trouverons des idées pour accroître nos ressources et abaisser le montant de nos dépenses afin de tendre vers un meilleur équilibre. Mais à tout problème, point de panacée universelle : les petits ruisseaux font les grandes rivières que celles-ci soient de revenus ou de dépenses, des pans entiers de ma carrière industrielle sont là pour me le rappeler si d’aventure l’on me surprenait à l’oublier !

Avant de conclure cette profession de foi, je souhaite m’adresser au plus jeunes de nos Camarades en exprimant l’une de mes convictions : opposer les anciens et les modernes sous la forme jeunes et anciens n’a objectivement aucun sens. Notre communauté ne pourra se développer que si elle poursuit sa tâche d’intégration des plus jeunes. Chacun a sa place en son sein. Lorsqu’on se dévoue pour une rénovation de résidence ou pour une aide en trésorerie à l’Union des Élèves, c’est bien en ce sens que l’on agit.

Quant à l’École, notre rôle n’est assurément pas de lui dicter une quelconque stratégie. Mais nous devons tout mettre en œuvre pour soutenir son équipe dans la stratégie arrêtée par son Conseil d’administration et portée par son Directeur Général afin que l’École retrouve la place qui doit être la sienne en excellence technologique. Une nouvelle équipe est à l’œuvre avec des dirigeants de qualité, une nouvelle organisation de notre association va se mettre en place, je n’y vois là que du positif pour des développements en commun.

Le philosophe Alain avait coutume de dire « le pessimisme est d’humeur, l’optimisme de volonté ». Vous l’aurez compris, Chers Camarades, j’ai fait mienne cette citation.

 

Très fraternellement,

Bernard Million-Rousseau (Cl. 170)


Télécharger en version PDF.