Des imprimantes 3D contre le COVID-19

Des PGs de tous les campus se mobilisent pour fabriquer des visières de protection médicale à l'aide de leur imprimante 3D personnelle.
Depuis plus de deux siècles, les Gadzarts ont mis leur savoir-faire et leur créativité au service de la société française. Aujourd’hui encore et plus que jamais, cette réputation reste méritée.
Face à une demande toujours plus importante de matériel médical, Louis CATAR élève-ingénieur du campus de Châlons-en-Champagne a décidé de se mobiliser pour aider le plus grand nombre. Son idée ? Fabriquer des visières de protection à destination du personnel médical grâce à son imprimante 3D personnelle et une plastifieuse afin de les redistribuer aux pharmacies et hôpitaux qui en éprouvent un cruel besoin. Aussi rigoureux qu'impliqué, il a utilisé des fichiers STL publics qui respectent scrupuleusement les normes d’utilisation par le personnel médical et que chacun peut réutiliser pour contribuer à « l’effort de guerre » : https://3d.freerider-factory.fr
Afin de financer une opération qui s'annonçait coûteuse en matières premières, Louis a fait appel à la générosité de sa famille gadzarique et a pour cela créé une cagnotte en ligne qui a récolté plusieurs centaines d'euros en seulement quelques heures.
Suite à l'engouement suscité par son initiative et prenant conscience que l’école des Arts et Métiers compte dans ses rang plus d'un "maker" muni d'une imprimante 3D, Louis a contacté l'Union des Elèves afin de communiquer à plus grande échelle son projet. Son appel a alors été transmis à l'ensemble des PGs de tous les Tabagn's et en moins de 24h plus d'une trentaine d'entre eux, disposant du matériel nécessaire avaient déjà répondu présent à l'appel !
L'Union des Elèves a donc créé une cagnotte en ligne permettant à qui le souhaite de soutenir l'opération. A l’issue de la période de fabrication, tout surplus sera reversé à la Croix Rouge Française.
Pour l'heure, une centaine de visières ont déjà été livrées à différents établissements sanitaires de toute la France. Par leurs efforts de standardisation et de mise en commun du savoir-faire, les volontaires au projet pourront sans peine atteindre d’ici peu une production quotidienne de sept-cents visières, hors de question de s'arrêter en si bon chemin !