L’association Hum’AM met cette année le cap sur la Tunisie

Ses bénévoles sont allés au Bénin, à Madagascar, au Cameroun et au Sénégal, où ils ont installé la première machine solaire de dessalement d’eau de mer du pays. Avec l’aide des Gadzarts tunisiens – et notre soutien –, ils veulent maintenant mener à bien trois projets pour améliorer les conditions de vie d’un village isolé
Pour son quatrième exercice, Hum’AM, association humanitaire créée en 2016 par les
ingénieurs apprentis de l’Ensam de Paris, se rend en Tunisie. Comme elle l’a fait précédemment dans quatre autres pays d’Afrique, elle entend répondre aux besoins d’une population locale isolée et mal desservie en eau et en électricité. Son projet 2021 se nomme Jendoub’Arts, du nom du gouvernorat de Jendouba, au nord-ouest du pays, près de sa frontière avec l’Algérie.
Hum’AM affiche déjà de belles réussites. Pour son premier projet, elle a permis d’améliorer l’irrigation des terres agricoles et l’accès à l’eau potable dans l’Atacora, région reculée du nord-ouest du Bénin. Vint ensuite Madagascar, où l’association s’est chargée du forage d’un puits et de l’installation d’un système de pompage solaire. En 2019 au Cameroun, Hum’AM aide un village de mille habitants à disposer d’eau et apporte l’électricité à l’école grâce des panneaux solaires. L’année dernière, au Sénégal, elle a installé une machine solaire de dessalement d’eau de mer sur une presqu’île très enclavée dont les habitants n’avaient pas accès à l’eau potable. Une première dans le pays et pour Hum’AM, qui a signé son plus important projet jusqu’alors, par le budget (190.000 euros) et le nombre de partenaires (voir photo).
Direction la Tunisie. Dans une région à la pluviométrie comparable à celle de la Bretagne, certains habitants vivent avec 8 litres d’eau par personne et par jour, quand l’Organisation mondiale de la santé considère qu’un individu a besoin quotidiennement de 20 à 50 litres. Outre l’amélioration de l’accès à l’eau, Hum’AM va conduire deux autres projets : la création d’une coopérative fromagère et du soutien scolaire.
Rappelons que la Tunisie compte l’une des plus importantes communautés de Gadzarts à l’international. Depuis son indépendance en 1956, elle a régulièrement envoyé ses meilleurs bacheliers poursuivre leurs études en France et particulièrement aux Arts. Hum’AM peut donc compter sur leur aide, notamment par l’intermédiaire de Mohamed Ghannouchi (Bo.169).
Pour en savoir plus et participer à la collecte de fonds en faveur de Jendoub’Arts :
Web : humam.org
Facebook humamartsetmetiers